La révolte - Sébastien Faure 1886
(interprété par les 4 barbus)
(interprété par les 4 barbus)
"Nous sommes les persécutés
De tous les temps et de toutes les races
Toujours nous fumes exploités
Par les tyrans et les rapaces
Mais nous ne voulons plus fléchir
Sous le joug qui courba nos pères
Car nous voulons nous affranchir
De ceux qui causent nos misères
Église, Parlement,
Capitalisme, État, Magistrature
Patrons et Gouvernants,
Libérons-nous de cette pourriture
Pressant est notre appel,
Donnons l'assaut au monde autoritaire
Et d'un cœur fraternel
Nous réaliserons l'idéal libertaire
Ouvrier ou bien paysan
Travailleur de la terre ou de l'usine
Nous sommes dès nos jeunes ans
Réduits aux labeurs qui nous minent
D'un bout du monde à l'autre bout
C'est nous qui créons l'abondance
C'est nous tous qui produisons tout
Et nous vivons dans l'indigence
L'État nous écrase d'impôts
Il faut payer ses juges, sa flicaille
Et si nous protestons trop haut
Au nom de l'ordre on nous mitraille
Les maîtres ont changé cent fois
C'est le jeu de la politique
Quels que soient ceux qui font les lois
C'est bien toujours la même clique
L'engrenage encor va nous tordre :
Le capital est triomphant ;
La mitrailleuse fait de l'ordre
En hachant la femme et l'enfant.
L'Usure folle en ses colères
Sur nos cadavres calcinés
Soude à la grève des Salaires
La grève des assassinés.
Pour défendre les intérêts
Des flibustiers de la grande industrie
On nous ordonne d'être prêts
À mourir pour notre patrie
Nous ne possédons rien de rien
Nous avons horreur de la guerre
Voleurs, défendez votre bien
Ce n'est pas à nous de le faire"
Ah ben une veille de 1er mai, ça fait du bien de chanter toute seule sous la douche !!! C'est fou comme les choses ne changent pas ;-!
RépondreSupprimerPaulette
Salut Paulette,
RépondreSupprimerMerci pour la chanson !
alors, ce biceps gauche ? Prêt pour le jet de cailloux ? (pour faire des ricochets bien-sûr ;-)
Le reste viendra tout seul...
Dis, je serai à Montreuil le week-end prochain pour le festival de la CNT à La Parole Errante.
http://www.cnt-f.org/festival-de-la-cnt-les-8-9-et-10-mai-a-la-parole-errante-montreuil.html
Ce serait drôlement sympa si on pouvait se voir à l'occasion !
Gros becs à toi
Zane
Waoohhh Zane, je viens juste de lire l'annonce du festival dans Politis et de découvrir Alain Aurenche dans le programme. Et toi tu étais déjà passée pour annoncer ta venue pour le festival. (d'habitude y'a que moi qui met des commentaires :-) alors me voilà toute émotionnée). Je vois pour passer lundi ... on devrait se reconnaître même si le temps a passé depuis la dernière manif.
RépondreSupprimerEnorme gros becs.
La Paupiette
ah ben non pas lundi mais dimanche (un jour férié pour la saint mistisse et me voilà perdue).
RépondreSupprimerJe viens de comprendre que tu étais N. Boublitchki...
RépondreSupprimerLe reste dans ta boîte mail
Moi, j'ai eu l'info par hasard il y a quelques jours. J'étais sur le site de Là-bas s'y j'y suis et je voulais réécouter les émissions sur la guerre d'Espagne. L'une d'elles concernait le 33, rue des Vignoles et par le lien de soutien, je suis arrivée au programme du festival. J'ai sauté dans le train :-)
Pour le festival, il faudra attendre l'année prochaine..., par contre, pour nous deux, ce sera sûrement avant :-)
Enorme Bec
Zane
Oh désolée Zane : je croyais que pour N. Boublitchki, Boubou, Paulette, La Paupiette, etc ... tu étais au parfum mais il est vrai qu'on s'était déjà vu auparavant avec JJMU alors je n'avais pas réalisé que lors de notre rencontre à toutes les deux j'avais "changé de casquette".
RépondreSupprimerLéon doit bien se bidonner dans son tas de cendres (tu parles d'un micmac).
En tous cas, il aurait été sacrément ému de savoir que le combat pour le 33 continue. http://www.cnt-f.org/le-33-rue-des-vignoles-en-danger.html
(et il n'est jamais trop tard pour signer https://www.change.org/p/mairie-de-paris-d%C3%A9fense-du-33-rue-des-vignoles-pour-que-vive-le-paris-populaire)
Et moi je suis ravie de savoir que tu ais pu en prendre plein les yeux et le coeur.
Je te fais de gros becs de la part de Paupiette
et de tendres bisous de Boubou.
N.