11/11/2014

Laisse au temps ... Léon, mon chéri


Mourir pour des idées ... la belle affaire ... tu étais fasciné par la guerre mais tu n'aimais pas les poils. Moi c'était plutôt le contraire.


Je ne savais pas qu'on pouvait mourir un lundi de pâques quand on est un mécréant convaincu ... 

Nous n'allions plus vivre que dans mes souvenirs, de cette histoire que je nous avais inventée ... de la tienne je n'ai jamais rien su. Il fallait bien s'en débrouiller ... une rêverie banale, de cette banalité qui réchauffe et protège parce que l'on ne sait que voir le bleu du ciel et les petits oiseaux. J'avais décidé de t'aimer et c'était bien.

Ce vieux billet dans un carton : c'était le 1er Mai, je ne me souvenais plus de la fin de Orphée et Eurydice ... la musique et les paroles qui se rejoignent dans le corps pour sentir ta respiration ... ou plutôt la mienne, le sourire au coin des paupières ... ça fait du bien.

Paulette

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